samedi 17 mars 2007

Basilique Saint Mathurin de Larchant

Le village de Larchant et la Basilique de Saint-Mathurin, Seine-et-Marne.






La coquille rappelle que Larchant était une étape importante sur la route du pelerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.


















Saint Mathurin



vendredi 16 mars 2007

Château de Yevre-le-chatel

Près de Pithiviers, se situe Yèvre-le-Châtel, un des plus beaux villages de France.


Le village et son église:





A l'intérieur de l'église







La forteresse :















Histoire (d'après les panneaux d'explication lors de la visite) :
L'histoire de la forteresse de Yèvre-le-Châtel est liée à celle de la dynastie capétienne. En 987, qu moment où Hugues Capet devient roi de France, Yèvre est alors propriété de l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire et sous la garde d'un certain Arnoult, neveu de l'évêque d'Orléans. Trouvant le lieu bien situé, sur un petit proéontoire dominant la vallée de la Rimarde, Arnoult décida en 988 de s'y construire une demeure fortifiée.
Mais voici qu'Arnoult, depuis son château, se mît à piller et rançonner ceux qu'il avait pour mission de défendre. Les habitants protestent, les moines aussi, et ils adressent au Roi une réclamation, en 993 "contre les mauvaises coutumes et les rapines incessantes d'Arnoult d'Yèvre". Au début du XIe siècle, l'Abbé de Saint-Benoît, Gauslin, bâtard de Hugues Capet et demi-frère du Roi Robert le Pieux, obtient gain de cause et le château est détruit.
Plusieurs fois relevé et démoli, Yèvre tombe au début du XIIe siècle entre les mains de Foulques, vicomte du Gâtinais. Celui-ci ayant participé à une dure guerre féodale contre Louis VI le Gros et l'ayant perdue, est obligé de vendre au Roi ses châteaux de Boesses, Moret, Chambon et Yèvre. Louis VI rattache alors plusieurs fiefs secondaires à Yèvre et forme ainsi une puissante châtellenie royale tenue par un prévôt nommé par le Roi. Le château, jusqu'alors fortin de bois, est renforcé de murailles de pierres et Louis VI va s'en servir pour pacifier le Gâtinais.
Au début du règne de Philippe Auguste (vers 1200), la forteresse du vicomte Foulques tombe en ruine et paraît bien archaïque. Le Roi décide alors de la reconstruire en y introduisant les derniers perfectionnements de l'architecture militaire rapportés des croisades. Yèvre-le-châtel devient alors le principal point d'appui des Capétiens dans le Nord du Comté d'Orléans. C'est avec Montargis, la seule place du Gâtinais à échapper à l'occupation anglaise pendant la guerre de Cent ans et sa garnison participe activemment aux combats dans la région jusqu'en 1436.
Avec les progrès de l'artillerie et l'agrandissement du royaume la forteresse perd de son importance stratégique. De plus en plus mal entretenu, le château est occupé par les protestants pendant les guerres de religion et c'est probablement à cette date que s'effondrent les voutes du logis.
Malgré la fin du rôle militaire de la forteresse, Yèvre restera pourtant le siège d'une justice royale jusqu'à la Révolution.