Château de Farcheville, vu du ciel (http://www.survoldefrance.fr)
Histoire de Bouville
in : Le patrimoine des communes de l'Essonne; Ed. Flohic, 2T.
P.297
Origine du nom: de la famille de Bouville au XIe siècle. Elle portait auparavant le nom de Villiers-en-Beauce.
Des traces d'occupation humaine datant du néolithique ont été mises au jours lors de fouilles entreprises au XIXe siècle, comme en témoigne la découverte de pierres polies. Au VIe siècle existe un foyer de peuplement faisant partie du pagus Stampensis, subdivision territoriale de la civitas de Senonne, le pays des sénons.
Le véritable développement d'une modeste localité date du XIe siècle, quand la famille de Bouville devient seigneur du lieu et donne son nom à cette terre. Hugues de Bouville, chambellan de Philippe 1er, y entreprend la construction d'une importante forteresse de plaine, tandis que les défrichements accroissent les terres cultivables vouées aux céréales. L'exploitation des bois demeure cependant l'autre ressource du bourg. La construction du chateau débute en 1291 pour Hugues II de Bouville, chambellan de Philippe le Bel. La chapelle est bâtie peu de temps après la pose de la 1ère pierre du château, sa présence étant attestée en 1321 et en 1350. Les peintures murales qui la décorent doivent dater de cette époque. La seigneurerie de Bouville est achetée en 1367 par Maximilien Jappin, conseiller et secrétaire du Roi, avant d'être acquise en 1407 par la famille de Chastillon qui la conserve pendant plus de deux siècles. Au moment de cette acquisition, la seigneurerie comprend la forteresse de plaine de Farcheville. Les Chastillon se montrent soucieux de leur indépendance, les officiers d'Etampes ne pouvant exercer aucune juridiction sur les sujets de Bouville. La localité souffre particulièrement des guerres de religion et elle est pillée à trois reprises entre 1567 et 1576. A la révolution, une partie des créneaux et des murs d'enceinte du château est détruite. Sous l'Ancien Régime et à l'époque contemporaine, Bouville reste fidèle à sa tradition agricole. (...)
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